Les vacances, le repos bien mérité, les amis, la famille, et surtout, le temps libre ! Parce que les vacances ne sont pas qu’une occasion de s’adonner à l’oisiveté, elles sont aussi l’occasion rêvée pour essayer de nouvelles choses et diversifier son champ d’activités. Voici 3 loisirs créatifs accessibles qui permettront à toutes et à tous de « réveiller » ses vacances, et d’en profiter pour découvrir quelques nouveautés 😉
Celles et ceux qui estiment que le tricot n’est réservé qu’à nos grands-mères n’ont sans doute jamais rencontré Sarah ! Du haut de ses 28 ans, elle maîtrise le tricot d’une main de maître et poste ses plus belles réalisations sur son compte Instagram @joyisyoursblog. Le tricot règne en maître dans les loisirs favoris des Français : c’est en effet l’activité parfaite pour les adeptes de cocooning, et d’après-midis au coin du feu, et elle comporte l’avantage de pouvoir s’exporter partout (dans les transports, ou encore les salles d’attente).
Quels sont tes conseils pour débuter dans le tricot ?
Je conseillerai de commencer par quelque chose de simple et rapide avec des aiguilles pas trop petites. Les tricots pour bébés se font avec des aiguilles très petites et prennent beaucoup de temps… Il ne faudrait pas vous dégoûter ! Je suggérerai de commencer par un bandeau. Des aiguilles de 7, une laine qui lui correspond, monter entre 10 et 15 mailles et tricoter pour son tour de tête.
Y a-t-il des techniques particulières ou des astuces « coup de pouce » qui pourraient aider les intéressés dans leur réalisation ?
Je n’ai pas de techniques spécifiques je fonctionne de manière très classique. J’apprends beaucoup grâce aux tutos sur YouTube et j’ai un petit cahier de tricot dans lequel je note tout pour pouvoir me souvenir comment réaliser mes tricots. Il y a également beaucoup de patrons gratuits disponibles sur le site Phildar ou encore sur Pinterest. C’est comme ça que j’ai appris à faire mes coutures invisibles pour l’assemblage ou encore comment monter un gilet. Ainsi que les différents points de tricot, etc.
Niveau choix esthétiques : que conseilles-tu ? (couleurs, matériaux, etc.)
Je ne conseille pas le 100% laine… ça a tendance à gratter, à mon sens. J’aime les laines mélangées. En texture je les aime toutes ou presque, selon ce que je veux faire. Par exemple en ce moment j’utilise de la laine méchée pour un gilet. J’ai testé beaucoup de marques différentes et très honnêtement je n’ai pas de préférence.
Où puises-tu tes inspirations ?
Beaucoup sur Pinterest. Entre les patrons gratuits et les photos, c’est un nid d’informations incroyable. Instagram est aussi une belle source d’inspiration. On y trouve des tricoteuses très douées avec beaucoup d’imagination.
Y a-t-il des écueils à ne pas faire ?
Quand on suit un patron, il faut bien respecter la taille des aiguilles et la laine qui lui correspond. Sur chaque pelote de laine il est écrit avec quelle taille les tricoter et ça peut tout changer. Il m’est arrivé de doubler une laine fine pailletée avec une laine fine blanche pour la rendre plus chaud sauf que du coup cela rendait le fil doublement plus gros ce qui a fait que mon bonnet enfant s’est retrouvé être un bonnet adulte. Erreur que je ne referai pas !
Digne héritier de la calligraphie, le Lettering est une activité créative entraînante qui vous donnera envie de réaliser tous vos imprimés et petites cartes à la main ! Idéal pendant les longues soirées d’hiver, mais également devant votre série préférée, il apaise et force l’attention à tendre vers autre chose que les sources de stress du quotidien. Loisir parfait en cette approche des fêtes de Noël, il pourra vous permettre de confectionner vos cartes de vous et étiquettes de cadeau vous-même ! Voici les conseils de Norida Chin, adepte du Letterring, pour vous y mettre.
Spoiler : le Lettering pourra vous être d’une grande aide pour notre troisième loisir créatif !
Pour commencer, as-tu des conseils à prodiguer à quelqu’un qui souhaiterait débuter le Lettering ?
L’envie de faire du lettering peut commencer par un projet précis : créer une belle carte pour Noël, son faire-part de mariage ou un poster pour chez soi, par exemple. C’est plus facile avec un projet précis de trouver son chemin dans toutes les techniques qui existent. C’est dans tous les cas une activité qui détend parce qu’on est forcé de prendre son temps pour magnifier les lettres.
Avant de faire du lettering, j’ai commencé par la calligraphie. Ça m’a permis d’aller dans le fond des choses, de comprendre la genèse des lettres, les règles d’écriture. Ces bases bien acquises m’ont donné plus de confiance pour laisser plus libre cours à la créativité avec le lettering.
As-tu des « tips » pour faire un beau Lettering ? Qu’est-ce qui importe le plus ?
Le plus important c’est d’être à l’aise avec son matériel (stylo, feutre, crayon, type de papier, etc.). Pour ma part, je commence avec un papier à petits carreaux, au crayon.
Ensuite, la technique du papier calque permet de faire des ajustements : à partir du brouillon, on pose le papier claque dessus et on copie en repositionnant ou en ajustant les éléments du lettrage. Enfin la dernière étape c’est l’encrage et la colorisation.
La recette magique c’est de prendre son temps pour tous les gestes, de bien penser chaque ligne, chaque lettre, chaque espace.
Des tutos à nous conseiller ?
J’ai commencé toute seule avec des livres comme Mastering Copperplate Calligraphy: A Step-By-Step Manual de Eleanor Winters et des vidéos Youtube de Pieces Calligraphy, Will Paterson et Ian Bernard. J’ai pris un cours avec un prof, pour avoir des retours en direct sur mes erreurs et les corriger plus efficacement.
En matière d’esthétique, quels choix as-tu faits, et lesquels conseilles-tu ?
Quand j’ai le temps, j’aime beaucoup travailler avec la peinture acrylique. En mélangeant les couleurs, on obtient une palette infinie et le choix du pinceau offre tout autant de possibilités. Le lettrage à la peinture demande beaucoup plus de patience et d’anticipation (par exemple penser à quel élément mettre en couleur pendant que d’autres sèchent).
D’où proviennent tes inspirations ?
Instagram reste une source d’inspiration inépuisable. Artistes professionnels ou passionnés partagent leurs créations et nourrissent mon imagination. Mais depuis que je fais de la calligraphie et du lettrage, je prête beaucoup plus attention à toutes les lettres qui nous entourent, plus particulièrement les devantures des restaurants et bistrots qui sont faits à la main !
Idéalement créé pour faire face à nos emplois du temps de ministres et à la multitude d’activités et d’obligations que nous devons préparer et organiser, le Bujo a pour but de nous simplifier la vie tout en nous faisant plaisir !
Qu’est-ce que c’est au juste ? Le Bujo est une abréviation pour Bullet Journal, c’est une activité consistant à élaborer un agenda sur mesure pour nos besoins personnels en fonction de nos accointances particulières, et des objectifs qui nous tiennent particulièrement à cœur. Pour Constance Chel, maître en la matière, le BUJO, c’est aussi une activité créative qui foisonne d’idées et un objet auquel vous vous attacherez plus que tout au monde.
Que conseilles-tu à quelqu’un qui souhaite commencer un BUJO ?
Alors ce que je conseille au mieux, c’est de garder de la simplicité pour commencer, juste avoir envie de s’occuper de soi, et prendre du plaisir à se poser et s’organiser. Pour moi le bujo est avant tout thérapeutique.
Penser à une organisation qui vous correspond. De quoi avez-vous besoin ? Quels genres de listes vous voulez ? Munissez-vous d’un cahier, d’un stylo et d’une règle pour commencer.
Suis-tu une méthode particulière pour la mise en forme de ton BUJO ?
Je n’anticipe pas mon organisation, je créée mes pages mois par mois et jour par jour. Par exemple avant que le mois ne commence je fais ma page monthly log où j’ai l’ensemble de mon mois sur une même page et ensuite chaque dimanche je m’organise pour la semaine qui vient et je crée ma page weekly.
Comment organises-tu ton BUJO ?
Pour mes inspirations en termes de schéma d’organisation, je vais sur Instagram et je regarde des trames qui me plaisent. Lire le livre du créateur du bullet journal Ryder Carroll qui explique la base de l’organisation et du bujo est également une bonne idée.
Pour ce qui est de mes illustrations, ça varie. Je me demande de quoi j’ai envie pour le mois prochain, je sélectionne un thème, ensuite je vais regarder sur internet des ambiances du thème que je choisis, je sauvegarde des photos, je m’appuie dessus et je dessine ce que j’ai dans ma tête.
D’où viennent tes inspirations ?
En ce qui me concerne, j’utilise quasiment uniquement l’aquarelle. Je ne fais pas de scrapbooking, mais je sais que beaucoup de personnes utilisent leur bujo en faisant des collages ou autres. D’autres vont préférer les feutres. Chacun fait ce qu’il lui plaît ! Moi je ne me passe pas de l’aquarelle.
En termes de couleurs, c’est compliqué de répondre à cette question. J’aime toutes les couleurs. Je suis les saisons. J’aime faire des pages tropicales pour les mois de juillet et août, j’aime les couleurs d’automne pour septembre et octobre.
Un très grand merci à nos 3 créatrices inspirantes pour avoir accepté de répondre à toutes nos questions !